Stieg Larsson

La trilogie Millénium

Les hommes qui n’aimaient pas les femmes
Janvier, 2012

La fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette
Janvier, 2012

La reine dans le palais des courants d’air
Janvier, 2013

Stieg Larsson un homme engagé

Stieg Larsson, né le 15 août 1954 à Skelleftehamn, dans la région de Västerbotten, était un journaliste et écrivain suédois dont l’œuvre a profondément marqué la littérature contemporaine. Tout au long de sa vie, il s’est engagé activement contre l’extrême droite et les violences faites aux femmes, des thématiques centrales dans son travail.

Dès les années 1970, Larsson consacre son énergie à la surveillance et à l’analyse de l’extrême droite en Suède, devenant un expert reconnu des mouvements néonazis. En 1982, il devient correspondant scandinave pour la revue britannique Searchlight, où il dénonce les dérives de l’extrême droite et défend les droits de l’homme. Son engagement se manifeste également dans des projets comme le mouvement antiviolence Stoppa Rasismen et la création de la fondation Expo en 1995, dédiée à la lutte contre le fascisme.

Larsson transpose son activisme dans sa fiction, notamment à travers le personnage emblématique de Lisbeth Salander, une hacker surdouée et survivante d’abus, qui incarne la résistance face à l’oppression. La série Millénium, qui aborde des problématiques telles que la violence domestique et l’exploitation des femmes, révèle une voix puissante en faveur de celles qui sont souvent réduites au silence.

Peu avant sa mort le 9 novembre 2004, Larsson a déposé chez son éditeur, Norstedts, les manuscrits de Millénium, ignorant le succès retentissant et l’impact considérable que son œuvre allait avoir dans le monde entier. Ses romans, publiés en France par Actes Sud, continuent d’éveiller les consciences sur des sujets essentiels. Stieg Larsson a su allier son activisme à son écriture, laissant un héritage qui inspirera de nombreuses générations.

Publications :

Extremhögern (Extrémisme de droite), Stieg Larsson et Anna-Lena Lodenius, essai, éditions Tidens, Stockholm, 1991

Swedish racism – the democratic way (Le racisme en Suède – le moyen démocratique), Institute for Race Relations, London, 1991

The Skinhead International (Skinhead International), éditions ADL, New York, 1995

Överleva deadline – handbok för mordhotade journalister (Survivre à la deadline – un manuel pour les journalistes menacés de mort), Svenska Journalistförbundet, 2000

Sverigedemokraterna : den nationella rörelsen (Les démocrates suédois : le mouvement national), Stieg Larsson et Mikael Ekman, essai, éditions Expo, Stockholm, 2001

Debatten om hedersmord : feminism eller rasism (Débat sur le meurtre d’honneur : féminisme ou racisme), Stieg Larsson et Cecilia

Englund, essai, éditions Svartvitts, Stockholm, 2004

Sverigedemokraterna från insidan (La démocratie suédoise vue de l’intérieur), Richard Slätt, Maria Blomquist, Stieg Larsson et David Lagerlöf, essai, 2004

Svenskt och osvenskt våld mot kvinnor (Violence suédoise et non suédoise contre les femmes), Stieg Larsson et Cecilia Englund, éditions Svartvitt & Expo, Stockholm, 2004

Män som hatar kvinnor (Millennium 1), Stieg Larsson, éditions Norstedts, Stockholm, 2006 (Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes, Actes Sud, 2006 pour l’édition française)

Flickan som lekte med elden (Millennium 2) Stieg Larsson, (La Fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette, éditions Actes Sud, 2006 pour l’édition française)

Luftslottet som sprängdes (Millennium 3) Stieg Larsson, roman, éditions Norstedts, Stockholm, 2007 (La Reine dans le palais des courants d’air, éditions Actes Sud, 2007 pour l’édition française)

EXPO

Une revue engagée contre l’extrême-droite et le racisme

En 1995, la musique « White Power » était à son apogée et la Suède le plus grand producteur de propagande de haine dans le monde. Cette année-là, sept personnes furent tuées dans des violences à caractère nazi. La Fondation Expo fut alors créée pour lutter contre la poussée de l’extrémisme de droite et la culture « White Power » dans les écoles et la jeunesse. L’initiative fut prise par des professeurs, des journalistes et des jeunes. Stieg Larsson en fut l’un des principaux instigateurs. Expo est une fondation de recherche privée qui a adopté une plateforme sans aucun rattachement politique, ayant pour objectif d’étudier et de recenser les tendances anti-démocratiques, racistes et totalitaires dans la société, de protéger la démocratie et la liberté de parole. La fondation a pour activités principales un travail journalistique et la diffusion d’opinion.

Juste après la sortie du premier numéro d’Expo, la revue fut la cible d’une campagne de haine par des groupements néonazis. Des collaborateurs et revendeurs firent l’objet de menaces de mort et l’imprimerie qui travaillait pour Expo fut vandalisée. Ces faits ont fortement attiré l’attention durant l’été 1996 et contribué à ce qu’Aftonbladet (le quotidien suédois le plus lu en Scandinavie) ainsi qu’Expressen (journal du soir libéral) décident de publier Expo en supplément, donnant ainsi à cette revue un tirage total de 800 000 exemplaires.

La première équipe de rédaction jeta le gant en 1998 : les reporters y participant bénévolement par pur engagement devaient par ailleurs assurer un travail alimentaire, et furent vite à bout de force. En avril de cette année-là, il ne restait plus que trois personnes du noyau d’origine, et qui décidèrent de reconstruire l’activité. Expo devint alors, pour son plus grand bien, une section du journal Svartvitt. La co-édition avec Svartvitt se poursuivit jusqu’en 2003, date à laquelle le journal dut déposer le bilan après 15 ans d’activité. Expo fut ensuite publiée indépendamment dès avril 2003.

Au cours de l’automne 2004, Expo fut frappée par la mort subite de son rédacteur en chef Stieg Larsson. Richard Slätt prit alors les rênes de la revue, Daniel Poohl lui succéda en 2005.

Expo est encore à ce jour le seul journal qui épluche de manière systématique les activités de l’extrémisme de droite suédois. La fondation publie également des livres et essais sur ce mouvement. En outre, elle gère des archives qui constituent la plus grande banque de données en Scandinavie sur l’extrémisme de droite et les activités anti-démocratiques.

La Fondation Expo organise régulièrement des conférences et informe les professeurs, les politiciens, les journalistes et autres, sur l’extrémisme de droite suédois et européen. Elle fait également des recherches continues et travaille à dévoiler les activités des groupements racistes, antisémites et anti-démocratiques en Europe. La récolte d’informations est divisée en plusieurs catégories : musique « White Power » et réseau néonazi, groupements populistes, sectes occultes et religieuses, antisémitismes, délinquance de l’extrême droite… Expo fonde ses connaissances sur les données des informateurs du pays, des transfuges de l’extrême droite, des documents publics, des autorités, des chercheurs tiers et autres sources.

Expo travaille en collaboration avec la revue Monitor en Norvège et Searchlight en Angleterre. Expo entretient également des échanges d’information avec un grand nombre de journaux en Europe, dont Antifa Infoblatt en Allemagne, REFLEXes et CRIDA en France, Tun Balalaika en Russie, Nigdy Wiecej en Pologne, ainsi qu’avec l’Institute for Research and Education on Human Rights (IREHR) et le Center for New Community (CNC) aux Etats-Unis.

STIEG LARSSON

Un homme solidaire

“Stieg était un démocrate et un militant contre le racisme profondément zélé, qui avait aussi un flair infaillible quand il s’agissait de l’antisémitisme. Il était plus que tout autre convaincu de la nécessité de comprendre et d’étudier de manière systématique les ennemis de la démocratie, de l’importance de la patience et de la persévérance dans le travail. Tout cela portait ses fruits. Son côté sérieux ne l’avait pas rendu rébarbatif pour autant. Je me souviendrai toujours de son air de petit garçon, il était en quelque sorte un Kalle Blomqvist adulte.”

STÉPHANE BRUCHFELD, Svenska Kommittén Mot Antisemitism
(Comité Suédois contre l’Antisémitisme)
© La revue Expo.

“C’était l’un des êtres le plus humain que j’aie rencontrés, l’un des plus pragmatiques parmi les utopistes qui fût. Et personne ne me convaincra qu’un être si unique puisse mourir, tout simplement. Je sais qu’il va continuer à exister. Avec chaque nouveau numéro de la revue Expo, avec chaque voix qui s’élève contre le racisme, avec chaque pas que nous prenons dans la bonne direction vers un autre monde.”

DIANA MULINARI, Centrum för Genusvetenskap, Lunds Universitet, en anglais Gender Studies (Centre d’études sur la différence sociale faite entre les sexes biologiques, Université de Lund)
© La revue Expo.

“Il était l’incarnation de l’internationalisme, avec un record inégalé, qu’il s’agisse de son travail en solidarité avec le Vietnam, de son soutien au Premier ministre de la Grenade dont le gouvernement socialiste fut si cruellement détruit par les conflits internes, les tueries et l’invasion américaine, ou bien de son travail des dernières années combattant énergiquement le racisme, l’antisémitisme, le fascisme et tout genre de discrimination, en particulier contre les femmes.”

GRAEME ATKINSON, Searchlight Magazine, Great Britain (La revue Searchlight, Royaume-Uni)
© La revue Expo.

“Stieg qui, à chaque conférence ou autre réunion, mettait toujours en avant les opinions des femmes et les jugeait importantes.

Stieg qui écrivait que nous avions du caractère, Stieg qui ne comprenait pas que c’était lui qui nous l’avait donné. Merci Stieg !”

ANITA BJÄRGVIDE, Exit Motala (association anti-fasciste suédoise)
© Revue Expo.

“Stieg en a fait tant et plus – et maintenant c’est aux autres de faire le reste.”

MONA SAHLIN, Stockholm
© Revue Expo.

ARTICLE DE EXPO LE 11/09/03

Une attaque contre la démocratie

A l’heure qu’il est, nous ignorons encore l’identité de celui qui a assassiné la Ministre des Affaires étrangères, Anna Lindh. Il est possible que ce soit une action idéologique de fondement politique indéterminé ou un acte de pure démence. Une seule chose est sûre : l’assassin est un pauvre minable.

Indépendamment des motivations de l’assassinat, c’est une attaque contre la démocratie et la liberté d’expression. Il n’y a pas d’attaque plus définitive contre la liberté d’expression que celle du meurtre.

Les comparaisons avec l’assassinat d’Olof Palme sont inévitables. Anna Lindh avait 46 ans quand elle fut assassinée. Elle a débuté sa carrière en tant que présidente de la SSU (Fédération de la Jeunesse sociale-démocrate suédoise) et collaboratrice d’Olof Palme dans les années 80, poursuivant ainsi une partie de son oeuvre.

Anna Lindh était l’une des politiciennes les plus douées, respectées et reconnues de ce pays. Un respect pas seulement lié à sa politique – là, les gens étaient toujours pour ou contre – mais aussi à ses relations humaines avec les concitoyens, sa capacité d’écoute et d’action dans un esprit démocratique.

NEANMOINS, l’attentat contre Anna Lindh n’est pas particulièrement surprenant. Le coupable, quelle que soit son identité, a agi dans un environnement politique toujours plus hostile, où politiciens et personnes publiques deviennent les cibles légitimes de diverses campagnes de haine. Olof Palme a vécu cette haine insensée pendant des années jusqu’à son assassinat. Depuis, des politiciens de tout parti démocratique ont subi de telles malveillances.

Il existe des groupements et des individus qui ne semblent pas avoir d’autres occupations que de cultiver ce genre de haine et de méfiance envers des politiciens démocrates. Ce phénomène ne se limite pas uniquement à l’extrémisme de droite mais peut se retrouver dans d’autres camps politiques. Cependant, ce sont en majorité les groupements racistes, nazis et anti-démocratiques qui se livrent à ce genre de propagation de rumeurs et de campagnes.

Cet appareil de campagne a été particulièrement actif ces dernières 24 heures. De ce point de vue, Internet est l’arme la plus importante pour les politiciens de la haine. Là, les plus lâches peuvent diffuser leurs messages masqués sous la cagoule de l’anonymat – les instigateurs des attaques les plus vulgaires n’osent jamais se faire connaître sous leur vrai visage. Divers activistes d’Exilen – un site de tchat sordide – en sont des exemples typiques. Ce site n’est peuplé que de Démocrates Suédois1, de Nationaux Démocrates2 et de nazis. Certains auteurs contribuent au débat en réagissant avec un peu de bon sens, mais le plus souvent les auteurs anonymes se manifestent au travers de commentaires exprimant des opinions malintentionnées.

A PEINE UNE heure après l’attaque au couteau contre Anna Lindh, un individu sous le pseudonyme de MS a rédigé le commentaire suivant sur le site : “Dommage que les blessures ne soient pas mortelles”. Ceci exprime tout ce que nous avons besoin de savoir sur MS.

Quelques minutes après, le pseudonyme Bleujaune écrit : “Elle fait partie de ce gouvernement traître et pro-multiculturel qui ouvre la porte à une invasion d’Arabes qui violent, braquent, tuent et maltraitent les Suédois. (…) C’est une ordure. Elle ne mérite pas mieux.”

Le pseudonyme Libre-Penseur ouvre l’hypothèse d’un complot insinuant que Göran Persson serait l’auteur du meurtre, et constate que “si le Gros lui-même n’est pas derrière tout ça, ça lui donnera peut-être à réfléchir et il trahira moins la Suède à l’avenir”.

Le pseudonyme Doktor Malan prétend qu’Anna Lindh “est directement responsable de la mort et de la souffrance d’un grand nombre de personnes” et exprime l’espoir que “la pute socialiste meure !” Doktor Malan est, bien entendu, un sacré débile. Malheureusement, c’est lui et nombre de ses sympathisants qui influencent et travaillent assidûment à la conception du monde pour beaucoup de jeunes.

Le journal néonazi Info-14 sur Internet a exprimé son enthousiasme. Peu de temps après la nouvelle de l’agression mercredi, ils ont mis en ligne la rubrique “La traîtresse du peuple frappée au couteau”.

Et ainsi de suite.

AUJOURD’HUI, LE CHEF DU PARTI des Démocrates Suédois, Mikael Jansson, dit regretter la mort d’Anna Lindh. Le parti de Jansson et de ses camarades intègre le cercle qui s’acharnait à répandre la haine et la méfiance contre la Ministre des Affaires étrangères, notamment grâce à ses représentants dans Exilen et dans d’autres sites de tchat semblables. Cet été, le vice-chef des Démocrates Suédois, Björn Söder, a écrit un commentaire sur le site du parti où il fait référence à Anna Lindh dans la rubrique “Les Socialistes-démocrates invitent un ex-terroriste”. Il était en fait question du Ministre des Affaires étrangères allemand, Joschka Fischer.

“Dans un communiqué de presse, le parti triomphe fièrement parce qu’Anna Lindh et Joschka Fischer participent à un arrangement en liaison avec le séminaire économique du parti Socialdémocrate.”

JUSTE APRES LES ELECTIONS de l’année dernière, les Démocrates Suédois ont attaqué Anna Lindh parce qu’en tant que ministre, elle a fait son travail et négocié pour un Suédois-Irakien de 42 ans condamné à une lourde peine de prison en Irak. Felix Svensson (connu par les islamophobes sur Exilen sous le nom de l’habitant de Malmö) a donc protesté contre le fait que le gouvernement dépense l’argent des impôts à ces fins.

Le secrétaire du parti, Tommy Funebo, cultive le mépris des politiciens à l’occasion de l’attentat contre le World Trade Center. Il rejette Göran Persson et Anna Lindh, et les traite de “dirigeants naïfs”. Quelques jours plus tôt, les Démocrates Suédois avaient prétendu que “le gouvernement et le Parlement ont en partie financé l’attentat contre le World Trade Center”.

Funebo représente les Démocrates Suédois contre Anna Lindh et le gouvernement élu démocratiquement, lorsqu’il commente un discours qu’Anna Lindh a tenu lors d’une conférence sur les droits de l’Homme à Schweiz. Quand elle exige que tous les gouvernements soient ouverts à un contrôle de la protection des droits de l’Homme dans leurs pays, Funebo rétorque que “les droits de l’Homme sont violés chaque jour par le gouvernement social-démocrate d’Anna Lindh”.

LE CLIMAT POLITIQUE en Suède va donc être influencé par l’assassinat d’Anna Lindh. Cela ne fait aucun doute. Mais le climat politique change déjà graduellement depuis des années.

Stieg Larsson
© La revue Expo.

Stieg Larsson

© La revue Expo.

Millénium

tome 1 : Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes

tome 2 : La Fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette

tome 3 : La Reine dans le palais des courants d’air

L’effet Larsson, Jérôme Dupuis, L’Express

La folie Millenium, Marie-France Rémond, le Nouvel Observateur

Larsson ressuscité, Delphine Moreau, Le Figaro

Le polar de la décennie, Mikaël Demets, Evene.fr

Millenium for ever, Philippe Manche, Le Soir, Bruxelles

Millenium est une drogue, Brigitte Hernandez, Le Point

“En trois ouvrages, Millenium dresse un véritable portrait de notre société moderne, comme aucun autre roman policier avant lui. Une écriture insoutenable.
Le genre policier aime à simplifier au maximum sa trame au profit du suspense et des rebondissements de l’enquête. Larsson, lui, fait l’inverse, et utilise une écriture très simple, d’une densité et d’une méticulosité incroyables. Dans le premier tome, il consacre grosso modo les 300 premières pages du roman à la présentation des personnages, dans un foisonnement de détails qui ne semblent pas avoir la moindre importance. Pourtant, et c’est là le tour de force, jamais le lecteur ne s’ennuie. La pagination démentielle de la trilogie (575, 650 et 710 pages), que l’on pourrait mettre en perspective avec certaines séries télé américaines actuelles, parfaitement bâties et haletantes de bout en bout, qui surclassent le cinéma, se dévore avidement.”

Mikaël Demets, evene.fr

Les hommes qui n’aimaient pas les femmes est fait pour les hommes qui n’aiment pas encore le polar.”

Olivier Maison, Marianne

“Qui résiste à ce monument du polar (3 x 600 pages) qu’est la trilogie du Suédois Stieg Larsson ? Certainement pas une étagère IKEA®.”

Boll, Livre Hebdo

“Même les Anglais, généreusement pourvus en spécialistes du genre noir, ont mordu à l’hameçon. Il suffit de se plonger dans la lecture de Millénium pour céder à la frénésié ambiante.”

Delphine Moreau, le Figaro Magazine

“Trois pavés, trois bombes qui rendent fous les lecteurs, fans de polars et de suspens. Une fois qu’on y a goûté, fini le calme, bye bye les nuits complètes : Millénium est une drogue.“

Brigitte Hernandez, le Point

“Très littéraire, Millénium est plus qu’un thriller. Des personnages vivants, sans concession mais pas forcément sympathiques, une écriture ample, une bonne dose d’humour : le lecteur dévore d’une traite chaque volume.”

Claude Combet, Livre Hebdo

“Le vrai événement de cette rentrée littéraire 2007, le seul dont on se souviendra encore dans 10 ans, est la parution du dernier volume de la trilogie Millenium, La Reine du palais des courants d’air. Vous ne le saviez pas ? Ne vous en vantez pas, c’est la honte.”

Mikaël Demets, evene.fr

“Il est recommandé de se bloquer un week-end et de se munir de dix litres de café et de fagots de tartines pour se rassasier du second volet de la trilogie Millénium.”

Patrik Foulhoux, Rolling Stone